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Nos recommandations pour l'été !

Voici nos recommandations pour cet été ! Bonne lecture !

Le Garçon du dehors, de Jeanine Cummins. Mai 2023 pour l'édition française.


Année 1959. Christopher, onze ans, fait partie d’une communauté nomade d’Irlande, les Travellers. On les appelle aussi les « itinérants », les « Pavees » ou encore les « Tinkers », selon le degré de bienveillance à leur égard. Il vit sur les routes avec son père, ses grands-parents, oncles, tantes et cousins. Christopher aime cette vie au grand air, auprès des chevaux, où nul jour n’est semblable au précédent. Pourtant, il a un trou béant au cœur. Sa mère est morte en lui donnant naissance et il porte en lui depuis toujours une pesante culpabilité en même temps qu’un manque horrible.


Quand leur famille s’installe exceptionnellement quelques mois dans un village afin que Christopher et son cousin Martin puissent préparer leur première communion, les deux garçons rejoignent avec un bonheur mêlé d’appréhension une école où leur arrivée crée quelques remous. Christopher cherche à s’intégrer mais ce n’est pas sa seule préoccupation. Suite à la découverte d’une photo, il veut lever le voile sur les secrets qui entourent sa naissance. Pourquoi son père refuse-t-il de répondre à ses questions ?


Un très beau roman d’apprentissage, traversé par un grand souffle épique. Certaines scènes sont terriblement romanesques, il faut accepter de se laisser embarquer. J’ai trouvé le héros bouleversant, par sa sensibilité et sa complexité. En effet, il désire éperdument ce que possèdent les sédentaires tout en préférant sa liberté à laquelle il est farouchement attaché.


Ce roman a été écrit en 2010 par Jeanine Cummins mais il vient seulement d’être traduit par les Éditions Philippe Rey. Il est très maîtrisé d’un point de vue narratif, les rebondissements ont un bon rythme et alternent avec des scènes de dialogues d’une plus grande profondeur psychologique. Une belle lecture !



Désenchantées, de Marie Vareille. 29 mars 2023 pour l’édition format poche.


En 2001, la disparition de Sarah Leroy, la fille du maire, a défrayé la chronique de la petite bourgade Bouville-sur-Mer.


Vingt ans plus tard, Fanny, journaliste parisienne et sœur de la meilleure amie de Sarah à l’époque, revient sur les lieux pour rédiger un « reportage anniversaire » et, pourquoi pas, poursuivre l’enquête, puisque l’homme qui croupit en prison n’a jamais cessé de clamer son innocence et que le corps n’a pas été retrouvé.


Fanny garde depuis tout ce temps un secret qu’elle n’a confié à personne et c’est donc avec une certaine appréhension quant à ce qu’elle pourrait découvrir qu’elle se replonge dans la jeunesse de Sarah.


Un roman agréable à lire, bien ficelé, avec une bonne intrigue et des personnages attachants, qui fait un peu penser au roman Trois, de Valérie Perrin, car il explore lui aussi les amitiés qui perdurent malgré les crises et la fragilité de l’adolescence.



La petite-fille, de Bernard Schlink. Traduit de l'allemand par Bernard Lortholary. 9 février 2023 chez


Kaspar est libraire à Berlin. Quand sa femme, Birgit, qu’il aime profondément mais qu’il sent très loin de lui, meurt brutalement, il tombe sur un carnet dans lequel elle raconte sa vie d’avant sa fuite de la RDA, en 1965. Il y apprend qu’elle a abandonné un bébé en Allemagne de l’Est, une petite fille. Cet abandon tourmentait sa femme qui voulait partir à la recherche de son enfant, désormais adulte, mais repoussait cette quête d’année en année, craignant sa réaction. En hommage à sa femme, pour se rapprocher d’elle par-delà la mort et mieux la comprendre, Kaspar décide d’accomplir ce qu’elle souhaitait.


Ce roman est très beau. Certaines remarques sont bouleversantes d’intelligence, de profondeur et de tendresse. Il n’y a pas un mot de trop. C’est une magnifique histoire d’amour et de rédemption, où l’on en apprend beaucoup sur l’Allemagne contemporaine, ses déchirures intimes et ses divisions politiques.


Bernard Schlink est aussi l'auteur du best-seller Le Liseur (The Reader).



Le gardien de Téhéran, de Stéphanie Pérez. Plon, mars 2023.


Voici l'histoire du gardien du musée de Téhéran, un homme seul face à la menace des religieux fanatiques qui a réussi à sauver 300 chefs d'œuvre d'art moderne, le trésor de l'Impératrice des arts.


Printemps 1979, Téhéran. Alors que la Révolution islamique met les rues de la capitale iranienne à feu et à sang, les Mollahs brûlent tout ce qui représente le modèle occidental vanté par Mohammad Reza Pahlavi, le Chah déchu, désormais en exil.


Seul dans les sous-sols du musée d'Art moderne de Téhéran, son gardien Cyrus Farzadi tremble pour ses toiles. Au milieu du chaos, il raconte la splendeur et la décadence de son pays à travers le destin incroyable de son musée, le préféré de Farah Diba, l'Impératrice des arts. Près de 300 tableaux de maîtres avaient permis aux Iraniens de découvrir les chefs d'œuvre impressionnistes de Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, le pop art d'Andy Warhol et de Roy Lichtenstein, le cubisme de Picasso ou encore l'art abstrait de Jackson Pollock


Mais que deviendront ces joyaux que les religieux jugent anti islamiques ? Face à l'obscurantisme, Cyrus endosse, à 25 ans à peine, les habits un peu grands de gardien d'un trésor à protéger contre l'ignorance et la morale islamique. (résumé de l'éditeur)



Les guerres précieuses, de Perrine Tripier. Gallimard, janvier 2023.


Hantée par un âge d'or familial, une femme décide de passer toute son existence dans la grande maison de son enfance, autrefois si pleine de joie. Pourtant, il faudra bien, un jour ou l'autre, affronter le monde extérieur. Avant de choisir définitivement l'apaisement, elle nous entraîne dans le dédale de sa mémoire en classant, comme une aquarelliste, ses souvenirs par saison. Que reste-t-il des printemps, des étés, des automnes et des hivers d'une vie ?


"Je marchais à pas lents de bout en bout dans la Maison, et la traîne de fourrure me suivait comme un lourd serpent louvoyant. Bêtes fauves, bois de camphre, pin qui brûle et pain qui fume, j'emplissais la Maison de chaleur et de lumières. J'en étais la force vitale, l'organe palpitant dans un thorax de charpentes et de pignons." (résumé et citation de l'éditeur)






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